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13 septembre 2006

OUI, LA NATIONALITÉ NIÇOISE EXISTE

Les Niçois nés entre le 10 juin 1940 et le 19 novembre 1947 ont la nationalité niçoise.

Par Alain Roullier (président de la L.R.L.N)

Le vent de la Liberté

Nice demain l'indépendance

Un grand vent de liberté souffle aujourd'hui sur le Pays Niçois, un vent frais et porteur d'espérances. Il s'insinue partout : dans la conscience des enfants de Nice, au stade, sur les marchés, dans les ruelles de Nissa vielha, dans les quartiers, les lycées, les administrations, dans l'arrière-pays et partout où existe un vrai Niçois, c'est-à-dire quelqu'un qui aime sa Ville et le Pays de Nice. Ceux qui pensaient avoir estourbi définitivement l'identité niçoise, la vraie, commencent à s'inquiéter sérieusement, car leur coup a raté. … Aujourd'hui, le vernis opaque masquant la véritable histoire de Nice craque, les lézardes dans le système en place deviennent trous béants, des pans entiers d'histoire mensongère s'effondrent et les documents accusateurs ressortent des cachettes où les avaient serrés les ennemis de Nice.


Les baïonnettes de la République s'étant émoussées dans de bien injustes entreprises, ne sont plus assez effilées pour être encore l'arbitre des vérités et du bon droit, d'autant que la communauté internationale a admis comme principe fondamental que les peuples avaient le droit de disposer d'eux-mêmes. Chacun peut se rendre compte que la République qui tient les provinces à la botte, n'est "une et indivisible " que sur le papier et dans le discours des politiciens. Eux d'ailleurs sont très divisés au moment de se partager le gâteau, les contribuables sont indivisibles au moment de payer leurs grasses prébendes et de subir les conséquences de leurs criminelles erreurs.
La nationalité niçoise existe effectivement, même si la une de ce journal est à la fois un clin d'œil aux jeunes Niçois et une espièglerie destinée à faire fleurir un sourire sur les lèvres de nos concitoyens qui ne sourient plus depuis longtemps, compte tenu de ce que les malfaisants ont fait de Nice. L'identité niçoise a une triple nature : c'est une identité de cœur, une identité de droit et une identité aujourd'hui proclamée et revendiquée.

Une identité de cœur

Les Niçois aiment Nice charnellement et Nice, la séductrice, comme une mère, engendre de nouveaux Niçois tous les jours. Être niçois c'est avoir un certain état d'esprit et un angle de vue particulier qui découlent du plaisir profond que nous avons de vivre ici et non ailleurs dans un contexte spécifique qui résiste à la codification des énarques parisiens. Ceux qui avancent qu'il n'y a plus de Niçois se trompent lourdement car tous ceux qui s'installent dans notre ville et apprennent à l'aimer deviennent niçois et quelques générations après, leurs descendants, alliés avec les familles du Pays, seront des Niçois de souche. C'est la raison pour laquelle le rouleau compresseur républicain n'est pas parvenu à détruire le particularisme niçois.
Alors que le système jacobin français s'essouffle, tourne à vide et court au suicide parce qu'il s'est bâti par la contrainte et s'est nourri de mensonges, d'iniquités et de fausses valeurs, le particularisme niçois connaît un regain de vitalité car il est fondé sur le cœur et la vérité. L'épée de Paris ne peut rien contre l'esprit niçois. Pour certains parachutés qui sévissent ici, notre identité est quantité négligeable, mais il suffit de voir et d'entendre au stade du Ray, notre belle jeunesse, qui debout et de toute son âme, chante Nissa la Bella en Niçois, sous une forêt de bannières aux effigies de Ségurane et de Garibaldi, pour comprendre que nos héros d'autrefois, à travers ces milliers de cœurs qui battent à l'unisson, sont bien vivants. L'exemple qu'ils ont donné met mieux en exergue encore l'incompétence et la veulerie des politiciens actuels qui n'existent que par la puissance financière et médiatique des partis parisiens et se maintiennent artificiellement au pouvoir par des manipulations de lois, l'argent mal acquis du financement occulte des partis et d'incessantes compromissions.
L'identité niçoise, notre identité, c'est la fidélité à notre terre, à notre histoire, à la société forgée par nos aïeux ainsi que la volonté d'affirmer et revendiquer les antiques libertés de notre ville ; aujourd'hui, parce que Nice est en danger mortel, l'instinct de survie du Peuple Niçois est en éveil, et les forces vives jusque-là comprimées dans notre inconscient collectif sont en train de se matérialiser pour faire barrage aux partis et politiciens français. Nous ne laisserons pas transformer Nice en une métropole de béton, en un lieu sans âme, sans passé, sans avenir, triste déversoir à touristes en batteries.

Une identité niçoise légale.


Pour des raisons historiques que j'ai longuement évoqué dans mon ouvrage Nice, demain l'indépendance , les Niçois ont droit à une identité légale. Cette identité leur a été confisquée par " la violence, la corruption et la force brutale " comme l'a dit Garibaldi en 1860, mais le destin, en guise de réparation aux victimes et d'avertissements aux coupables a donné beaucoup plus tard, une identité niçoise incontestable à de nombreux Niçois. La France et l'Italie qui en 40 se déchiraient pour avoir Nice, alors qu'aucune d'entre elle n'avait de droits réels sur elle, ont ressuscité pendant sept ans l'indépendance de Nice. Les affres de l'occupation et les difficultés d'après-guerre ont totalement occulté le fait, et la France et l'Italie n'avaient évidemment pas intérêt à le révéler, mais il n'en demeure pas moins que si l'on s'en tient aux traités, lois et accords bilatéraux entre ces deux pays, Nice (comme la Savoie d'ailleurs) fut indépendante en droit, durant sept années, même si elle ne le fut pas de fait.

Aucune puissance n'a de droits sur Nice et sur les Niçois.

1860

Historiquement et juridiquement, qui pourrait avoir des droits sur Nice et lesquels ?
Lors de la Dédition de 1388, les Niçois avaient librement accepté un protectorat en faveur d'Amédée VII de Savoie sous certaines conditions, dont l'essentielle était que lui et ses successeurs ne pourraient jamais céder Nice à quiconque et surtout pas à la France. Ses héritiers recueillirent ce protectorat conditionnel sur Nice. En 1860, Victor-Emmanuel II, en vertu de ladite charte, ne pouvait pas légalement céder Nice, c'est la raison pour laquelle il ne fit, dans le traité, que "consentir à la réunion de Nice et de la Savoie à la France " et céder des droits personnels découlant du traité de dédition, lesquels étaient grevés de la condition de non cession à la France. Il fallut donc, pour annuler les effets de cette condition restrictive voulue par leurs ancêtres, que les Niçois se prononcent par plébiscite et approuvent l'annexion.


Dès le 1er avril 1860, avant même que les Niçois ne se soient prononcés, Napoléon III occupa Nice militairement et notre ville se vit imposer illégalement un gouverneur militaire français, à savoir le colonel d'état-major Osmond flanqué du sous-intendant militaire Gaudrax. Les séides de l'empereur désignés par Thouvenel, ministre des Affaires étrangères français et nommés illégalement à des postes clefs à Nice, par son complice Cavour, (en particulier le " gouverneur-Régent " Lubonis) modifièrent la loi électorale et supprimèrent l'obligation de résidence à Nice afin de permettre à des non-niçois n'habitant pas la ville de voter, ils désignèrent également des comités pro-français statuant souverainement, lesquels choisirent arbitrairement et sans aucune voie de recours les électeurs admis au scrutin en complément de ceux désignés par le syndic de Nice, François Malausséna, lui aussi serviteur zélé de Napoléon III.


L'affaire ainsi verrouillée, ils mirent en place à Nice un plébiscite qui demeure le modèle mondial suprême de l'escroquerie politique, opération qui aujourd'hui conduirait ses organisateurs directement en prison. Peu de temps avant le plébiscite, Cavour écrivait à son ministre à Paris : " …Maintenant que Piétri [l'envoyé de Napoléon III à Nice] est sûr du résultat… " Il en était sûr, et pour cause : listes électorales falsifiées, les comités pro-français jugeant souverainement et sans recours des inscriptions sur les listes, pressions diverses, pas de bulletins non, vote public sans isoloir, urnes entre les mains des pro-français durant la nuit qui précéda le second jour du vote, armée française autour du lieu de vote concentré en un seul point, aucun observateur neutre ou conseiller municipal niçois opposant admis à surveiller les opérations électorales… Et durant le scrutin, les comités pro-français laissèrent encore voter un millier d'inconnus qu'ils inscrivirent sur les listes après coup.


Le syndic Malausséna avait dressé à l'origine une liste restreinte de seulement 2186 noms dont un millier (de soi-disant Niçois expatriés ou descendants de Niçois), imposés par le préfet impérial du Var ; les comités pro-français rajoutèrent d'autorité à la liste de Malausséna, 5732 noms de leur choix, pour la plupart provençaux, puisque l'obligation de résidence à Nice avait été supprimée. La fraude à Nice se chiffre donc à 5732 électeurs plus que douteux et un millier de plus imposés par le préfet du Var qui dictait déjà ses volontés aux Niçois. Pour couronner le tout, profitant que les frontières du " territoire cédé " n'étaient pas encore fixées (elle le seront un an plus tard, le 7 mars 1861 !) on comptabilisa dans le scrutin général du comté, 910 inscrits de Menton et 210 de Roquebrune, alors qu'ils étaient encore monégasques, plus 676 inscrits de Tende et 1190 de la Brigue, alors que ces territoires n'étaient pas concernés par le vote et restèrent au roi Victor-Emmanuel !


Pour parfaire ce monstrueux vaudeville, il faut indiquer que le résultat du plébiscite proclamé officiellement, est faux ! En comparant les chiffres l'on s'aperçoit que 122 inscrits et 115 votants n'existent pas et que 115 bulletins favorables sont de trop… Aucun historien français n'a jamais relevé le fait et pour cause. On ne s'étonne pas que le sénateur Piétri, envoyé de Napoléon III et organisateur du plébiscite, ait déclaré à ses collaborateurs, le soir du scrutin, alors qu'ils lui apportaient ces chiffres fantaisistes et peu crédibles : "Messieurs, vous êtes tous des maladroits ! " Ce pseudo scrutin n'étant qu'une fieffée escroquerie, ne confère évidemment aucun droit réel, sinon celui du plus fort.


Après la guerre de 39-45, l'Italie et la France réglèrent le problème de Nice entre elles, alors qu'aucun de ces deux pays n'avaient de droits sur notre ville. La République française n'en avait pas car elle n'avait hérité que d'un traité invalidé par un plébiscite truqué. La République italienne n'avait pas plus de droit sur Nice, car elle ne disposait que de ceux hérités du royaume d'Italie, lequel n'en avait strictement aucun. Reste la Maison de Savoie. Son dernier souverain,Humberto II, n'avait plus aucun droit sur Nice à titre personnel puisque son ancêtre Victor-Emmanuel II les avait cédés à Napoléon III, y “renonçant pour lui, tous ses descendants et successeurs ", mais aussi en vertu d'un autre événement majeur beaucoup plus important encore : le 27 mars 1860, Victor-Emmanuel II signa une renonciation officielle à tous les droits qu'il avait sur Nice et la Savoie ; cet acte de renonciation, historiquement capital, ne fut publié que le 1er avril suivant, jour où, comme par hasard, quinze jours avant le plébiscite, les troupes françaises occupèrent la Savoie et Nice...


Pourquoi le souverain, agissant ès qualité de chef de la Maison de Savoie (et non en tant que roi de Piémont-Sardaigne, car ce pays n'avait aucun droit sur Nice et la Savoie), fut-il contraint de signer cet acte de renonciation solennel ? Tout simplement parce que les Savoisiens et les Niçois devaient être libres et dégagés de toute obligation politique antérieure, pour voter et choisir un autre destin.
En fait, il ressort de cet imbroglio politico-dynastico-juridique résultant d'une histoire faite d'irrégularités croisées et de transgressions éhontées du droit, qu'aucune puissance n'a de droits établis sur Nice. Nice a été annexée par la force et la fraude, puis a été conservée de la même manière, ce qui est contraire au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La France a totalement falsifié l'histoire de Nice et celle de la Savoie, mais les preuves demeurent et le balancier de l'Histoire accéléré par la constitution de l'Europe, va fatalement confondre les suppôts du mensonge et dénouer l'écheveau de leurs œuvres malfaisantes.

Juin 1940, Nice et la Savoie sont libres

Enchaînés de force à une galère qui coule pitoyablement dans un boueux marécage, les Savoisiens et les Niçois, maintenant instruits de l'Histoire et inquiets à juste titre pour leur avenir, vont demander des comptes sur les félonies qui ont fait d'eux des peuples sous tutelle. Des peuples colonisés à qui Paris n'a laissé que le droit de se taire ou de s'exprimer à travers les partis politiques français dans le cadre de lois électorales scélérates retaillées sur mesure par le pouvoir avant chaque scrutin, ce qui revient au même.

Ces faits sont beaucoup plus récents que les scandaleux événements de 1860 et de 1871 ; ils concernent beaucoup de Niçois qui vivent encore aujourd'hui. Rappelons la position officielle française : par le traité de Turin de 1860, Victor-Emmanuel II a cédé ses droits sur Nice et la Savoie à l'empire français, et lesdits peuples auraient accepté cette cession par plébiscite ; la république aurait hérité des droits de l'Empire. La France admit aussi que la république italienne venait aux droits du royaume de Piémont-Sardaigne et du roi Victor Emmanuel II, donc du traité de Turin.
Cette position bien qu'insoutenable au vu des pièces historiques prouvant les colossales fraudes, admet néanmoins incontestablement qu'il existait bien, sur le fond, quatre parties prenantes au traité de Turin : le cédant, le bénéficiaire de la cession, et les peuples niçois et savoisiens censés avoir accepté l'annexion par un vote favorable.

En 1940, les parties prenantes au traité de Turin étaient donc les deux peuples concernés et les deux pays théoriquement héritiers.
En juin 1940, les troupes italiennes, passant la frontière de Menton, avancèrent sur le territoire français, provoquant un casus belli. L'état de guerre suspendait de facto tous les traités et conventions liant la France et l'Italie ainsi que tous les traités et conventions dont ces pays étaient censés avoir hérité des États prédécesseurs.


En outre, l'armistice du 10 juin 1940 prévoyait une zone neutre et démilitarisée s'étendant à 50 km de la position des troupes italiennes en territoire français. Le traité de Turin de 1860 était donc lui aussi suspendu. La cession de Nice et de la Savoie, objet de cet instrument, n'avait donc plus aucune validité, toutes les parties prenantes au traité revenant provisoirement en l'état antérieur, jusqu'à ce qu'un accord ultérieur règle ce problème pendant.

1947, La France escamote illégalement le Traité de Turin

En ce qui concerne Nice, quel était "l'état antérieur " ? Redevenait-elle, comme avant la signature du traité du Turin, liée à la Maison de Savoie, en l'occurrence au roi Victor-Emmanuel III, (surnommé Toya par les Niçois), régnant alors sur l'Italie ? Point du tout, puisque son ancêtre Victor-Emmanuel II avait solennellement et par un acte officiel, renoncé à ses droits sur Nice et la Savoie, le 27 mars 1860. La suspension du traité de Turin faisait échapper Nice à la juridiction française et la renonciation de Victor-Emmanuel II l'avait déjà, en 1860, affranchie de tout lien avec le chef de la Maison de Savoie. N'étant plus liée, ni à la France, ni à la Maison de Savoie et ne l'ayant jamais été à l'Italie et au Piémont-Sardaigne, Nice de facto retrouvait ses droits antérieurs à l'acte de dédition de 1388. Nice était donc une ville libre. En droit, tous les actes du gouvernement français furent invalides à Nice comme en Savoie et toutes les lois françaises inopérantes, tant que le traité de Turin demeura suspendu. L'article 44 du traité de Paix du 10 février 1947 prévoyait très précisément les modalités de remise en vigueur des traités entre la France et l'Italie : signification à Rome dans les six mois après la promulgation dudit traité et inscription au secrétariat de l'ONU ; en outre, il disposait formellement que le non-respect de ces formalités entraînerait de facto l'abrogation des traités. En ce qui concerne le traité de Turin, ces modalités non seulement ne furent pas respectées, mais la France ne signifia jamais à Rome la convention formelle et définitive de délimitation de frontières du 7 mars 1861, partie intégrante du traité de Turin (puisqu'elle déterminait les territoires annexés en avril 1860) et escamota purement et simplement cet instrument pourtant juridiquement incontournable.

"Je ne suis ni français, ni italien, je suis niçois. " Garibaldi

Carte identité nicoiseLa France imposa à l'Italie vaincue un nouvel accord bilatéral violant la convention formelle et définitive du 7 mars 1861, et en profita pour supprimer certaines franchises accordées en 1860 aux populations frontalières niçoise et savoisienne, ce qui était parfaitement illégal.
En fait, le traité de Turin et la convention formelle de délimitation de frontières du 7 mars 1861, partie intégrante du traité, ne furent jamais remis en vigueur, mais remplacés par un accord entre États qui eût dû être approuvé par les peuples savoisiens et niçois, parties prenantes officielles au traité de 1860.


“Je ne suis ni français, ni italien, je suis niçois” disait Garibaldi. Phrase prophétique… ! Raisonnons selon la logique de la république française qui dans cette affaire substitua toujours ses intérêts au droit : la convention formelle de délimitation de frontière du 7 mars 1861, partie intégrante du traité de Turin, n'ayant jamais été remise en vigueur, l'accord qui lui fut substitué (illégalement) en 1947, remplaça ledit traité. Cet accord prenait effet le jour de la promulgation du traité de Paix en France.


Le président de la république française signa le décret de promulgation du traité de Paix (N° 47-2217) le 19 novembre 1947. Il est donc notoire que du 10 juin 40, date de la suspension du traité de Turin au 19 novembre 1947, date de sa théorique remise en vigueur (ou plutôt de son remplacement frauduleux), Nice et les Niçois n'étaient plus légalement sous la juridiction française, ni sous aucune autre. Les Niçoises et les Niçois, nés durant cette période, ne sont donc, comme Garibaldi, ni français, ni italiens, ils sont incontestablement niçois…


D'ailleurs ceux qui sont nés après cette date le sont aussi, car la violence et l'escroquerie ne sont pas sources de droit : en 1947 le traité de Turin a été remplacé par une convention illégale fixant de nouvelles frontières que celles prévues par le traité de Turin, et ce sans l'accord des Niçois et des Savoisiens… La Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises que je préside a décidé, afin de rappeler que la nationalité niçoise a existé légalement et existe tout court (du fait de l'annexion scélérate de 1860, de la confiscation par la force du vote des Niçois le 8 février 1871, ainsi que de la suppression du traité de Turin en 1947) d'émettre des cartes d'identités niçoises que toutes les Niçoises et les Niçois peuvent obtenir en téléphonant au 06 12 86 25 05, (même les estoufà-gari, raspignous et famirire y ont droit, en revanche, voulur, espia et guigna-faussa devront se contenter de leur carte d'identité française).

Une identité aujourd'hui proclamée… et parfois acceptée

Certains de nos membres exilés à Paris ou ailleurs utilisent couramment cette carte d'identité dans les magasins et supermarchés : après quelques explications sommaires et l'affirmation ferme et bien sentie que Nice est bien un pays, les caissières, qui rêvent peut-être à leurs prochaines vacances chez nous, copient soigneusement les numéros de ces cartes au dos des chèques qu'elles encaissent…


C'est un bon début en terres françaises, très loin au-delà du Var… Avec le soutien du peuple niçois, nous ferons mille fois mieux à Nice même, quand nous aurons repris le pouvoir chez nous, à l'occasion des prochaines municipales…

Article provenant des "Nouvelles Niçoises"

 

 

 

 

 

 

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