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28 octobre 2007

La presse aujourd'hui

Compte tenu de ce qui précéde, et qu’il demeure à Nice qu’un seul journal quotidien, l’on peut dire qu’après l’abondance passée, c’est aujourd’hui le désert complet… (avec un seul petit point d’eau, Les Nouvelles Niçoises). L’information à Nice n’est plus fiable du tout, puisque sans contradicteur. La situation de monopole conduit souvent ceux qui en bénéficient à une partialité qui provoque le mécontentement du public et décrédibilise totalement ceux qui s’en rendent coupables.

Tout n’est pas un beau fixe entre les vrai Niçois et monopole de presse dit « niçois » : il suffit de voir les banderoles agitées au stade devant les caméras par les supporters niçois (qui reprochent notamment au monopole de les prendre constamment pour cible). La réussite du journal Actu Foot crée par des jeunes footeux qui brusquement a vu naître un frère jumeau jaloux et gourmand chargé d’étrangler, n’à pas arrangé les choses. Les mensonges éhontés énoncés sur l’histoire de Nice non plus : n’a-t-on pas pu lire dans le monopole que « Garibaldi s’était autoproclamé général » alors qu’il eut un grade supérieur dans plusieurs armées… que « les Niçois l’avait boudé parce qu’il refusait l’annexion de Nice »… Alors que ce fut exactement l’inverse : Garibaldi fut élu deux fois député de Nice, une fois pour empêcher l’annexion, la seconde la faire abroger…

Le soi-disant « microtrottoir » organisé lors du déplacement de la statue de Garibaldi, d’où il ressort que les Niçois s’en moquent, alors qu’une pétition a déjà réuni un monceau de signatures, montre une volonté de désinformation dont il n’est pas difficile de deviner la raison. Trop souvent les informations sont, ou fausses, ou orientées, tronquées, édulcorées ou même passé sous silence ; dans ce dernier cas, le monopole décide ce qui doit exister ou non, ce qui est de la désinformation par omission. Il est vrai que ces commerçants qui avant tout vendent de la publicité ont certes le droit de passer les informations à l’alambic de leurs intérêts, mais les Niçois ont aussi le droit de relever ce qu’ils apprécient différemment et de leur en faire grief ; le fait de bénéficier, pour l’instant de l’état civil par faveur municipale, ne confère pas au monopole un label d’impartialité, loin s’en faut, on se demande même si cette faveur et d’autres n’expliquent pas justement la façon dont sont traitées ou occultées certaines informations.

Les exemples abondent on a l’embarras du choix : Affaire Le Roux : « M.Henri le Roux…fondateur du casino du Palais de la Méditerranée » ; alors que c’est Franck Jay Gould qui fonda le casino en question en 1929. « L’argent d’Agnès » alors que l’argent bloqué en Suisse est le fruit d’un délit d’achat de vote condamné par la justice, et qu’il n’appartient à personne, sinon à l’Etat… En ce qui concerne le masque mortuaire de Napoléon « retrouvé à Nice » titre aguicheur et sensationnel d’autant qu’il n’a jamais été perdu ; on lit ensuite : « c’est à Nice qu’il faut se rendre pour admirer l’empreinte véritable » mais on ajoute « celle en tout cas morphologiquement la plus ressemblante » puis : « les historiens se veulent plus prudents ».

En ce qui concerne le caillassage du bus BSN par les occupants de trois bus lyonnais : « il a littéralement explosé sous le feux des projectiles… des plaintes ont été déposées par les supporters niçois » ; ce bus été dégradé mais n’a pas « explosé » et les supporters de la BSN n’ont pas porté plainte car ils n’ont pas l’habitude de lever le doigt pour se plaindre. Ce sont les propriétaires du car qui l’ont fait. Encore les supporters : « le Gambetta pris d’assaut et saccagé par une horde sauvage » ; la « horde sauvage » n’était pas celle d’Attila, ni de Gengis Kahn, il s’agissait de quelques jeunes gens provoqués par téléphone par des supporters adverses qui avaient donné rendez-vous dans ce bar, d’ailleurs dans l’article il est mentionné « la police a eu tendance à sérieusement minimiser le soir même des faits, l’impact de cette descente… une dizaine de vitres brisée et la vaisselle cassé ». cet incident est certes regrettable, mais il se passe à Nice des choses beaucoup plus graves, agressions, vols, avec violences, coups de couteau, etc. ; ces crimes et délits n’ont pas droit à des titres aussi incendiaires, ce qui laisse penser que l’on a voulu encore une fois faire mal voir l’ensemble des supporters niçois.

Dans un autre article annonçant la visite du président de la République au sommet franco-italien, le journaliste n’a pas pu s’empêcher d’insérer l’habituel couplet inepte qui fâche : « Nice tournera ainsi une page de son histoire, 147 ans après avoir dit non à l’Italie » ; d’une part le plébiscite de 1860 a été truqué et les preuves patentes existent (le correspondant du Times écrivit à l’époque que c’était la farce la plus abjecte qui ait été jouée dans l’histoire des nations) et de surcroît Nice ne pouvait dire non à une Italie… qui n’existait pas encore ! Relayer inlassablement ces rengaines mensongères c’est surtout prendre les Niçois pour des crétins ,ce qu’ils ne sont pas.

Mais la cerise sur le papier journal ; c’est un article fracassant qui à très sérieusement inquiété la population : « Des kalachnikov qui se vendent à Nice sous le manteau ». Ce titre évocateur dixit le procureur, était illustré à la une par une photo dont le titre ne l’était pas moins : « Acheter des armes de guerre à Nice, c’est très facile ! »… Une enquête de police fut diligentée immédiatement et l’audition d’un armurier permit de déterminer que la photo en question n’était qu’une mise en scène ! Les personnes y figurant, le visage dissimulé, n’étaient pas des vendeurs d’armes de guerre, l’un était l’auteur de l’article et l’autre un policier ! Les armes, présentées sur la photo avaient été prêtées par des armuriers (elles étaient neutralisées), car l’auteur de l’article muni des 800 euros mis à sa disposition par le journal n’avait pu s’en procurer, ce qui infirmait on peut plus le contenu de son article…

Le pot aux roses découvert, le monopole était bel et bien pris la main dans le sac : diffusion de fausses nouvelles… Habitué à tout se permettre et irrité de se voir ainsi officiellement démenti par la justice, il réagit en indiquant qu’il était libre du choix de ses sujets (cela nous le savions !) et se plaignit de l’enquête policière menée selon lui trop durement « le malaise que peut créer le pouvoir de la justice lorsque celle-ci s’autorise à l’exercer de façon disproportionnée contre la presse », alors que la justice ne faisait que vérifier si ces nouvelles alarmantes étaient exactes. Le procureur, dans un droit de réponse, indiqua « qu’il n’avait fait que déterminer la véracité des faits pour éventuellement les réprimer et, au nom de la loi, demander des comptes à ceux qui avaient cru pouvoir user d’un stratagème pour étayer un article propre à inquiéter l’opinion publique », ajoutant que « l’auteur de l’article et le rédacteur en chef n’avaient pas été mis en garde à vue alors qu’ils auraient pu l’être du fait que la diffusion de fausses nouvelles tombait sous le coup de l’article 27 de la loi sur la presse et que rien ne le dissuaderait de rechercher la responsabilité de ceux qui confondent la liberté et la licence… ». Sans commentaires…Cet exemple récent montre que l’on ne peut donc pas prendre pour argent comptant certaines informations spectaculaires diffusées par le monopole, car elles peuvent être parfois aussi « véridiques » que les Kalachnikov en question et se dégonfler comme des baudruches… 

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