Il ne faudrait pas que cela recommence comme en 1860…
Le grand battage médiatique continue pour tenter d’influencer le résultat des élections municipales de Nice. Les maires de la CANCA, comme au garde-à-vous devant leur « bienfaiteur », ont tous pris parti pour lui, gauche et droite confondues. Un miracle antirépublicain de plus, car l’unanimité de 100% n’existe même pas dans les dictatures… Même les pires tyrans se contentent de 98 ou 99 % pour ne pas tomber dans le ridicule. Il est quand même inconvenant que ces maires qui ne sont pas Niçois, ne votent pas à Nice et dont certains gèrent des communes qui ne sont géographiquement dans l’ancien comté, osent se permettre de « plébisciter » un candidat à la mairie de Nice.
Les plébiscites, les Niçois connaissent et celui de 1860, complètement truqué, leur reste en travers de la gorge. A l’époque, des Provençaux d’outre-Var étaient venus voter à Nice illégalement, avec la bénédiction des autorités françaises qui occupaient Nice et leurs complices qui tenaient les bureaux de vote…pourvu que cela ne recommence pas… Le maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat devrait se préoccuper de sa mairie au lieu de celle de Nice, car on vient d’y perquisitionner suite à des soupçons de détournement de fonds.
Toutes ces communes vivent essentiellement de l’aéroport de Nice, de son port de plaisance, de l’aura internationale de Nice et de l’argent que les Niçois versent au Conseil Général et à la CANCA ; tous ces maires touchent de grasses indemnités de la CANCA, laquelle est alimentée pour une grosse part par l’argent niçois. S’ils veulent en plus élire le maire de Nice à la place des Niçois, alors cela ne va plus aller du tout…
Les Niçois installés dans leurs communes pourraient pour leur donner une bonne leçon faire campagne pour leurs adversaires, lors de leurs propres élections municipales…
Les Nouvelles Niçoises, décmbre 2007