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15 juin 2010

« Nissa la Bella », l’hymne niçois est devenu un chant subversif à Nice !!! -

AIGLE_MASSE_Communiqué de la L.R.L.N. du 14 juin 2010 - Ce jour du 150e anniversaire de la prise de possession du Pays de Nice par la France, les  Niçois ont totalement ignoré l’invitation estrosienne  à venir « se réjouir » avec lui de leur asservissement. Le monopole de presse local avait été contraint de concéder qu’un sondage initié par ses soins, quelques jours auparavant, indiquait que 75% des Niçois ne participeraient pas à cette « fête ». Mais c’est 95 % qui ont répondu par le mépris à cette mascarade indigne. Ceci est plus que significatif, car le mépris massif, bien davantage encore que la contestation, est un refus ultime, viscéral, et absolu jeté à la face de M. Estrosi. En fin de matinée, beaucoup de touristes ont assisté au meeting aérien, dont le commentateur a cru bon d’annoncer le coût, du fait sans doute que l’Armée d’un pays en faillite avait du se livrer à de plus savantes acrobaties que les pilotes pour payer le carburant, mais tous ces badauds en vacances qui deux jours plus tôt tendaient la main comme des morts de faim, place Masséna, pour obtenir un morceau de pan bagnat gratuit, ne voyant pas de buffet à l’horizon, se sont évanouis ensuite dans la nature. »

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« La « cérémonie » s’est donc déroulée devant quelques centaines d’officiels et d’employés des administrations municipale et départementale. Un énorme service d’ordre et des auxiliaires en civil, reconnaissables à des T-shirt marqués, scrutaient attentivement les alentours. Comme ce fut le cas lors de l’inauguration des ferrailles de la honte, les Niçois portant des signes distinctifs  étaient tenus à l'œil ; le pouvoir craint leur colère après les incessantes atteintes portées à l'identité niçoise qui se multiplient depuis l’accession de M. Estrosi au pouvoir municipal. Les « festivités », simples faire-valoir pour la galerie jacobine, se sont résumées à des agapes entre membres du même parti, d’auto satisfecit béats, de discours mensongers et de manipulations médiatiques. Il convenait de maintenir l’illusion « d’une adhésion massive des Niçois à la France » érigée en dogme depuis 1860 , et pour cela d’éloigner impérativement les Niçois qui allaient la démentir »

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« Une délégation de la L.R.L.N. était présente sur place, accompagnée de sympathisants. Au moment où retentissait la Marseillaise, certains d’entre eux ont spontanément entonné Nissa  la Bella à pleine voix. Instantanément, les forces de l’ordre jacobines se sont emparées d’eux ; conduits à la caserne Auvare, ils ont été photographiés avant de subir la litanie habituelle vantant la sainteté du drapeau tricolore, devant lequel les Niçois devaient s’incliner, alors qu’en 1792 il présida aux horreurs révolutionnaires à Nice, et en 1860 et 1871 à la confiscation par la force de leur liberté. Mais ces explications teintées d’arrogance coloniale, s'adressant à des Niçois et non la faune habituelle, ont vite été battues en brèche par un interpellé descendant de la célébrissime famille Galléan, qui à maintes reprises dans l’histoire se couvrit de gloire en défendant Nice. Bon sang ne saurait mentir et la réponse de « l’interpellé » a été à la hauteur des mensonges déclinés par les « interpellants » ; l’honneur est donc sauf ».

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article_24_ore_« Et pendant que devant un parterre de serviteurs du pouvoir jacobin se déroulait à Nice la célébration de l’asservissement d’un peuple, un quotidien Corse, également diffusé sur le continent, avait choisi, en ce jour important, de rendre un hommage très appuyé à la lutte de libération que mène depuis dix ans le président de la L.R.L.N, en publiant une longue interview de lui, sur l’intégralité de sa quatrième de couverture et en couleur. L’hommage Corse, quasiment jamais accordé à un non insulaire, nous paye très largement de la veulerie de certains politiciens niçois et des abonnés à leurs gamelles »

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« Passée l’indigne comédie organisée pour célébrer une infamie, la lutte continue ; elle  va s’intensifier et aller crescendo jusqu'à la victoire en 2014. Puisque Nissa la Bella est devenue un chant séditieux à Nice, les partis français et le ministre maire ennemi de l’identité niçoise, qui veut marier Nice à Marseille, alors que Louis XIV lui-même ne s’y est pas risqué, seront rejetés comme des corps étrangers à la ville lors des prochaines municipales. M. Estrosi pourra peut-être se faire élire à Paris, où il passe son temps, où à Monaco dont il porte volontiers l’écharpe. A tiers de mandat à peine, le pouvoir municipal qui prétend dénaturer Nice, qui supprime les symboles niçois, qui veut nous « marier » avec Marseille, qui gaspille notre argent en ferrailles et bulles de savon, qui augmente nos impôts, qui dissout la B.S.N est déjà à l’agonie, le résultat des dernières élections régionales à Nice le prouve amplement. Ce 14 juin, ils ont fait la fête, nous offensant de nouveau, mais ce 14 juin, le compte à rebours à commencé pour eux. Issa Nissa ! »

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Commentaires
B
Sus la cancion de Gilles SERVAT : Cantaire Breton (La Blanche Hermine)<br /> <br /> As encountra su matin a la riba de mieu camp , una banda de paisan , de buscatier, de bravi gens<br /> Auh, que doun vas camaradas amé vos fusieus cargats .<br /> Que fairen d’ apoustamen ven rajouncha lo Barbet’s.<br /> D’in lo fourest e lo montanha , d’in lo clua e sus lo pas , din la nuech e din la gloria se bategan lo barbets.<br /> Auh, que doun vas camaradas amé vos fusieus cargats .<br /> Que fairen d’ apoustamen ven rajouncha lo Barbet.<br /> La mieuva dich qu’es calu de faire la guerra au franc’s<br /> Ieu que dich qu’es calu de viura coma maih lountems<br /> D’in lo fourest e lo montanha , d’in lo clua e sus lo pas , din la nuech e din la gloria se bategan lo barbets.<br /> E si me mouore a la guerra,es que paura me perdouna .<br /> D’ agué prefera la mieu terra a l’amour que m’es dounat.<br /> As encountra su matin a la riba de mieu camp , una banda de paisan , de buscatier, de bravi gens.<br /> <br /> Cette adaptation fut chantée par un groupe de copain dans la forêt de Turini en 1972. j'en ai retrouvé trace sur un vieux cahier.<br /> Aura que fa encuieh lo jouve ?
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