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8 mars 2015

1- L'après Alain Roullier-Laurens

 Julien Llinares, vous succédez à Alain Roullier-Laurens au poste de Président du Parti Niçois, quelles sont vos impressions ?

C’est dans de tristes circonstances que j’accède à ce poste puisqu’il fait suite à la disparition soudaine du président fondateur du Parti Niçois, Alain Roullier-Laurens. Lorsque le bureau du Parti s’est réuni et décida de me nommer président, j’ai accepté sachant que ce n’est pas une tâche facile. Vu l’homme qu’était Alain Roullier-Laurens et vu les circonstances, on ne peut qu’être humble lorsqu’on reprend ce poste : c’est pour cette raison que je me considère seulement comme intérimaire à ce poste.

photo JLPourquoi est-ce seulement un an après la mort d’Alain Roullier-Laurens que vous vous exprimez ?

Tout simplement parce qu’il y avait beaucoup de travail à faire après sa mort. En tant que sympathisant de la L.R.L.N depuis 10 ans, également fondée par Alain Roullier-Laurens, j’ai aidé, et j’aide encore la LRLN dans cette immense travail consistant à inventorier les documents liés à Nice, son Comté et son histoire qui était en possession d’Alain Roullier-Laurens et dont il s’est servi pour écrire ses ouvrages. C’est une tache considérable qui n’est pas encore achevée et qui permettra à la LRLN de continuer le travail historique commencé par son défunt fondateur et de permettre aux Niçois de se réapproprier leur histoire.

Et comment définiriez-vous le Parti Niçois aujourd’hui ?

Ce n’est pas un parti comme les autres ; pas dans le sens comme on peut l’entendre en France. Car les partis parisiens sont exclusivement tournés vers Paris, ils alignent les candidats et les élus pour pouvoir exister dans la capitale pour se faire une place, au soleil à défaut, sous les « ors de la république ». Le reste de la France nous indiffère, comme d’ailleurs le reste de la France se désintéresse de Nice. Nous voulons seulement nous occuper de notre ville et du Pays Niçois. Personnellement je n’ai aucune ambition parisienne : je ne cherche pas à devenir ministre ou à pantaïer d’être président de la république comme certain à Nice… 

Le Parti Niçois se veut donc en réalité être un rassemblement, se voulant apolitique, qui veut rassembler les Niçoises et les Niçois de tout milieu, venant de la société civile, en dehors des idéologies classiques, en dehors des éternels clivages entre la droite (et l’extrême-droite) et la gauche (et l’extrême-gauche) qui divisent les Français depuis trop longtemps, les Niçois eux, se devant d’aller au-delà pour une ville et un territoire à taille humaine comme le Pays Niçois, il faut du bon sens, non des idéologies : il y a pas besoin d’être de « droite » pour vouloir la sécurité, ni de « gauche » pour faire du social, pas besoin de tomber dans le piège des extrêmes pour parler d’immigration et de la crise d’identité qui traverse le pays, comme il y a pas besoin d’être « écologiste » pour préserver notre environnement, notre qualité de vie pour le transmettre aux générations futures. Les Niçoises et les Niçois doivent aller au-delà de ces divisions et se retrouver sur l’essentiel : l’amour qu’ils portent à leur ville, au Païs Nissart et défendre nos intérêts contre les tutelles marseillaises et parisiennes qui nous privent de tout pouvoir décisionnel chez nous.

Le Parti Niçois est en fait plus un rassemblement qu’un parti politique classique. Le nom se voulant être une référence historique, un simple clin d’œil au mouvement séparatiste niçois en 1871 qui par les urnes envoya à l’assemblée trois députés (dont Garibaldi) avant d’être réprimé par l’armée française.

A suivre : 2- Les sujets d'actualité sur Nice

 

 

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